Premier bilan du premier quart de contrôle et début de la saison de pâturage | | Bilan positif du premier quart de la saison de contrôle | | Le premier quart de contrôle de la saison 2024 est terminé. Il est donc possible de tirer un bilan intermédiaire. Une partie considérable des contrôles effectués jusqu'à présent dans nos exploitations bio l'ont été de manière inopinée, sur mandat des cantons. L'accent a été mis sur le respect des directives en matière d'élevage. Le bilan est largement positif. Les efforts des gérant(e)s d'exploitation ont été évidents pour mener l'élevage en hiver dans le respect des règles et avec cœur. Les conditions souvent humides ont entraîné dans certains cas des incohérences par rapport aux prescriptions des ordonnances sur la protection des eaux et aux dispositions du programme SRPA. Ici et là, le stockage des engrais de ferme a dû être incriminé ou des infractions à l'ordonnance sur la protection des animaux ont été déplorées. Pour maintenir la qualité élevée de l'élevage, la Suisse dispose d'une des lois sur la protection des animaux les plus strictes au monde. Nous tenons ici à adresser un grand compliment aux exploitations et à les remercier respectueusement pour leur collaboration commune. | | Le passage dans l'herbe fraîche du printemps permet aux animaux en lactation de vêler une deuxième fois | | Il s'agit maintenant de se pencher sur la prochaine étape. Le 1er mai approche et avec lui la date butoir à laquelle les animaux des espèces bovine, caprine, ovine et équine doivent impérativement être autorisés à pâturer dans les exploitations bio. Les volailles ont également bénéficié d'un passage quotidien au pâturage ou dans l'aire d'exercice en cas de mauvais temps pendant le repos de la végétation. Les cerfs et les bisons doivent de toute façon être mis au pâturage toute l'année. | | Les exigences pour les contributions de base SRPA des animaux de pâturage selon l'annexe 6 de l'OPD | | Le résumé ci-dessous n'est pas exhaustif.
Du 1er mai au 31 octobre, les bovins, chevaux, chèvres et moutons doivent bénéficier de 26 jours/mois de sortie au pâturage. | | - Les animaux de l'espèce bovine et les buffles d'eau doivent disposer d'un pâturage de 4 ares.
- Pour les équidés, la surface du pâturage doit être de 8 ares. A partir d'un groupe de pâturage de 5 animaux, la surface peut être réduite de 20%.
- Les ovins et les caprins doivent pouvoir consommer 25% de leurs besoins journaliers en fourrage de pâturage sur la surface de pâturage.
| | - Pendant ou après de fortes précipitations, il est possible d'accorder aux animaux au pâturage un passage dans l'aire d'exercice comme alternative au pâturage.
- Pendant les 10 premiers jours de la période de tarissement, le parcours peut être préféré au pâturage.
- Si, au 1er mai, la végétation ne permet pas encore de pâturer en raison du site (réglementations différentes selon les cantons)
| | Obligation d'enregistrement | | En principe, la mise au pâturage doit être consignée au plus tard après trois jours par groupe d'animaux. Si les catégories d'animaux du programme SRPA bénéficient d'un accès quotidien au pâturage pendant une période donnée, l'enregistrement dans le journal des sorties doit être effectué le premier et le dernier jour de cette période. | | Pour satisfaire à l'exigence supplémentaire SRPA contribution mise au pâturage pour les bovins et les buffles d'eau, les animaux doivent pouvoir couvrir au moins 70% de leurs besoins journaliers avec du fourrage de pâturage pendant 26 jours de pâturage/mois. | | Exigence accrue du cahier des charges de Bio Suisse | | Dans l'élevage des moutons et des chèvres, le Cahier des charges de Bio Suisse exige un pâturage quotidien pendant la période de végétation. De plus, les bovins doivent pouvoir consommer au moins 25% de leurs besoins journaliers en matière sèche pendant les 26 jours de pâture prescrits. Les bovins sous label sont donc soumis à la même exigence que le programme SRPA pour les ovins et les caprins en ce qui concerne la consommation quotidienne de fourrage pendant les jours de pâture.
Pour avoir une vue d'ensemble des directives concernant le début du pâturage, le lien ci-dessous vers le règlement bio vous sera utile. Pour toute question, n'hésitez pas à contacter la hotline.
| | Hotline bio inspecta Romandie | Lundi – Vendredi 08.00 – 12.00 / 13.00 – 17.00
Tél. +41 (0) 21 552 29 00 | | | | Les directives et la nécessité créent un dilemme | | Les exploitations d'élevage sont tenues de commencer à accorder l’accès aux pâturages dans les délais impartis. Les animaux, quant à eux, ont besoin d'un temps d'adaptation important pour s'habituer au changement de fourrage, qui est soudain disponible en abondance sur les jeunes pâturages.
Pour éviter les problèmes de santé des animaux liés au changement d'alimentation, il vaut la peine d'étudier attentivement la fiche d'information du FIBL ci-dessous. Les pages 22 et 23, en particulier, décrivent les troubles métaboliques possibles. Il convient notamment d'accorder une attention particulière à la tétanie d'herbage tant redoutée (page 23 de la fiche). En fin de compte, l'homme et l'animal veulent profiter du printemps sans restriction, ce que nous attendons tous depuis si longtemps. Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur et de santé pour ce printemps.
| | Les animaux de l'espèce équine doivent, à partir du 1er mai, pâturer 26 jours par mois sur une surface d'au moins 8 ares. (Photo bio.inspecta AG)
Meilleures salutations,
| | bio.inspecta AG
Andreas Müller Responsable adjoint départment agriculture | | |
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